Vendredi 11 avril 2014.
Toutes les classes de 3e du collège se sont rendues à Péronne, sur les traces de la Bataille de la Somme (1er juillet 1916-18 novembre 1916).

Départ à 6h30. C’est tôt, mais la journée va être chargée !

Nos élèves se sont rendus le matin à l’Historial de la Grande Guerre à Péronne , pour voir les objets de la Grande Guerre, aussi bien ceux de la vie quotidienne en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, que les affiches de propagande ou l’équipement des soldats. Après un film sur la Bataille de la Somme, nous avons continué la visite du musée par les armements.

Nos élèves avaient un questionnaire à compléter pour rechercher des informations sur le déclenchement de la guerre, la vie dans les tranchées et aussi la vie des civils pendant la Grande Guerre. L’objectif sera d’utiliser ces informations pour rédiger un texte organisé sur la Première guerre mondiale.

L’équipement d’un soldat britannique.

L’équipement d’un soldat allemand (reconnaissable au casque à pointe porté par les officiers – ici au fond).

La guerre n’empêchait pas de faire de la musique. Au contraire, fabriquer un instrument avec ce qui leur tombait sous la main devait être un moyen de ne pas penser à la guerre et à la mort qui rôdait. Ici une mandoline, réalisée en bois et casque de soldat français.

Un gramophone.

L’aviation et les chars d’assaut sont les nouvelles armes apparues pendant cette guerre.

L’heure du repas tant attendue est arrivée. Nous avons profité du soleil !

A peine terminé le pique-nique, les guides sont venus nous chercher pour commencer le Circuit du Souvenir . Direction le cimetière militaire français d’Albert. Il rassemble les tombes et les os de plus de 6000 soldats français tombés lors de la Guerre.

Le cimetière militaire français d’Albert – vue générale depuis l’entrée.

Vue de tombes de soldats français chrétiens et musulmans. Au fond, l’ossuaire, surmonté du drapeau tricolore.

Des élèves attentifs devant notre guide.

Les tombes montrent la religion de chaque soldat. La plupart d’entre eux sont chrétiens. Mais un certain nombre des soldats venus des colonies étaient musulmans. Enfin, quelques stèles montrent qu’il y avait aussi des soldats juifs.

Une tombe de soldat musulman.

Une tombe de soldat juif.

Plus curieux, cette tombe d’un Chinois, mort le 5 décembre 1918, après l’armistice. Il était venu pour déminer les terrains et préparer la reconstruction.

Après Albert, nous nous sommes dirigés vers Beaumont-Hamelle, afin de visiter les tranchées terre-neuviennes (aujourd’hui canadiennes), c’est un des principaux points de départ de l’offensive alliée le 1er juillet 1916, au déclenchement de la Bataille de la Somme.

La tranchée de deuxième ligne.

Le monument mémorial de la Bataille, surmonté d’un élan, poussant un cri, dirigé vers la tranchée allemande, située quelques centaines de mètres à l’est.

Au pied du monument sont inscrits les noms des soldats terre-neuviens morts ici.

La déambulation dans les boyaux pour rejoindre la tranchée de première ligne nous ont permis de nous rendre compte de la hauteur d’une telle tranchée et de son étroitesse.

Ici le no man’s land. Au loin, derrière les moutons aujourd’hui se tenaient les soldats allemands dans leur tranchée.

La tranchée de première ligne, d’où sont partis les assauts meurtriers du 1er juillet 1916.

Et ce fut le départ pour notre dernière étape.

Enfin, nous avons terminé la journée (longue en bus !) par le cratère de mine de la Boisselle, qui a été le déclencheur de la Bataille de la Somme, le 1er juillet 1916.

L’entrée du site.

Le cratère. Sa profondeur est aujourd’hui évaluée à 20-22 m de profondeur pour plus de 80 m de diamètre. Après l’explosion, il devait faire environ 40 mètres de profondeur pour plus de 100 mètres de diamètre.

Sur la route pour retourner à Péronne en fin de journée, nous avons suivi la ligne de front de 1916.

Et aperçu quelques monuments aux morts :

Après cette journée bien remplies, nous avons repris la route vers Dozulé. Arrivée au collège à 21h30.